Base de données In-Memory
Une base de données en RAM? Un concept fructueux pour les fabricants de mémoires vives! Mais pas seulement, cette technologie apporte son lot d’avantages.
Rappel
Petit historique (sans remonter très loin):
- les bases de données sont stockées sur des disques durs mécaniques. Cette première technologie a ses limites: le débit des disques durs (mécaniques)
- L’alternative qui se développe depuis quelques années, mais qui est toujours plus coûteuse c’est l’utilisation de disques SSD! Les débits d’écritures et de lectures augmentent significativement!
In-Memory
Aujourd’hui les données prennent de plus en plus de place et les traitements sur ces données deviennent longs (Big Data). Le SSD est intéressant, mais la technologie In-Memory peut faire mieux.
In-Memory consiste à charger en mémoire vive la base de données. On bénéficie du débit très rapide de la RAM, ce qui réduit les temps de traitements!
La persistance des données est assurée par des mécanismes de logs, de haute disponibilité, de réplication, de snapshots.
Des solutions hybrides proposent du In-memory couplé à du stockage sur disque dur ou SSD.
L’objectif du In-memory est de réduire les temps de traitement pour une interrogation rapide depuis plusieurs clients. On peut aussi envisager une convergence des environnements OLTP et OLAP pour le même argument.
Pour qui?
Cette technologie peut être très pratique pour le monde de la BI. Les décideurs ont besoin de tableau de bord à jour, très rapidement avec une masse de données conséquente.
Les secteurs télécoms, réseaux et financier (bourses) travaillent avec des données qui bougent très rapidement. In-memory peut donc apporter une rapidité d’exécution des requêtes et de lecture.
En pratique
Des grands éditeurs comme SAP (HANA, convergence du OLTP et du OLAP) proposent ce système In-Memory. Mais aussi SQLite, SQL Server 2012.
On peut bien sûr comprendre que cette technologie à un coût fortement lié à l’achat de mémoires vives! Le retour sur expérience de cette technologie est encore faible.
Je me pose quelques questions sur l’assurance de l’intégrité des données en cas de panne et de l’impact des techniques de persistance.